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FOCUS TECHNIQUE
La découverte du feu coïncide avec les premières utilisations de la biomasse. Même si on a tendance à l’oublier, le bois représente la première des énergies renouvelables ! Quand une goutte de pétrole met des millions d’années à se former dans le sous-sol, les arbres fabriquent 81 millions de m3 de bois tous les ans, et ce rien qu’en France.
En Europe, le bois énergie compte parmi les ressources les moins chères et les plus abondantes. Notre continent totalise plus de 70 millions d’hectares de forêts, dont 50 millions restent encore inexploités. En France, la forêt occupe près de 30 % du territoire, dont la moitié seulement est récoltée. De quoi laisser entrevoir de belles perspectives de développement et un réel levier d’indépendance énergétique !
Choisir une chaudière biomasse est donc aussi une décision visant au développement durable. L’énergie bois est aujourd’hui en France assez stable en termes de prix d’achat que ce soit pour le bois bûche comme pour le granulé. En revanche, pour que le chauffage à biomasse s’inscrive pleinement dans le développement durable, il est impératif de choisir des sources d’approvisionnement proches de chez vous ! En limitant les acheminements, vous réduisez la pollution liée au transport des combustibles. On estime que pour rester écologique, le bois énergie ne doit pas parcourir plus de 50 km pour arriver jusqu’à votre chaudière. Et en respectant ce principe, vous contribuerez par la même occasion à l’économie locale !
Juste quelques éléments de comparaison énergétique 10 000 kWh c’est :
– 1000 litres de fioul domestique
– 6.5 stères de bûches issues de feuillus
– 2.1 tonnes de granulés (ou pellets)
Les chaudières bois bûches

Le bois bûche est la forme la plus brute de l’exploitation du bois énergie. C’est également le combustible le plus couramment utilisé, en raison de son prix attractif. Cependant, la bûche offre le rendement le moins bon – 50 à 90 % – du fait de son humidité persistante. Vendue par stère et relativement lourde à manipuler, la bûche exige un espace de stockage important et bien isolé. Elle nécessite par ailleurs un chargement manuel de la chaudière.
Les chaudières actuelles offrent de très bons rendements, mais nécessitent leur raccordement à un système d’hydro-accumulation (ballon tampon de 1500 à 4500 litres) pour offrir les performances optimales. Bien sûr les chaudières bois buches ne peuvent être qu’à chargement manuel, il n’est pas possible d’envisager sereinement plusieurs jours d’absence en la qualité des combustibles et leur mode de stockage influeront sur les performances de votre installation ! Par exemple, un faible taux d’humidité optimisera l’efficacité de la chaudière, et réduira la quantité de cendres ainsi que les émissions polluantes dans l’atmosphère. Par conséquent, conservez le bois dans un endroit sec
Les chaudières à pellets (ou granulés de bois)

Les granulés de bois (ou pellets) : ce sont de petits cylindres de 0,5 à 3 cm de long, constitués de sciure ou de copeaux comprimés et non traités. Grâce à leur faible taux d’humidité, ils affichent le meilleur rendement, lequel oscille entre 75 et 100 %. De par leur densité, ils prennent jusqu’à quatre fois moins de place que les bûches et permettent ainsi de limiter les contraintes de stockage. Vendus par sac ou en vrac, ils sont compatibles avec les chaudières à chargement automatique.
L’installation d’un silo suffisamment grand pour assurer la saison de chauffage permet à ce type de chaudière de fonctionner de façon complètement automatique. De plus les modèles les plus performants permettent de moduler pendant toute la période de chauffe et ainsi de se passer de ballons tampons encombrants et chers.
Il est aussi possible de raccorder une chaudière à pellet sur un silo plus petit adossé à la chaudière qu’il faudra remplir régulièrement (environ 1 fois par semaine en plein hiver), nous parlons alors de chaudière semi-automatique. Cette solution est intéressante pour le faible encombrement qu’elle représente.
Contraintes communes aux 2 types de combustible biomasse
Comme tout dispositif de chauffage, une installation à biomasse nécessite d’être entretenue ! Il vous faudra vider régulièrement le cendrier (une fois par semaine en moyenne pour du bois bûches, et 2 à 3 fois par saison pour des pellets), et procéder à une révision annuelle de votre chaudière pour assurer une meilleure efficacité du système et prolonger sa durée de vie.
Votre chaudière biomasse sera obligatoirement raccordée à un conduit de cheminée pour l’évacuation des fumées. S’il existe déjà, il faudra certainement l’adapter au nouveau générateur (ramonage, débistrage et tubage).
Si vous ne disposez d’aucun conduit, vous devrez prévoir son installation. À noter également que la pièce qui recevra la chaudière devra être ventilée pour le bon fonctionnement de la chaudière et la sécurité de tous.
Un conduit de fumées qui utilise des combustibles solides doit être ramoné 2 fois par an dont 1 fois en période de chauffe (selon le règlement sanitaire départemental type).
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