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ACTU TECHNIQUE
Nous passons la grande majorité de notre temps en espace clos. Aussi bien à notre domicile, qu’à l’école ou encore au travail. Moisissures, acariens, champignons, pollens… L’air que nous respirons contient, parfois dans des proportions très importantes, des substances dont les effets sur la santé ne sont pas anodins. Quelques conseils simples pour un air intérieur plus sain.

Asthme, eczéma, rhinite… Le pourcentage d’allergiques a doublé en 15 ans dans les pays industrialisés. L’une des pistes suivies est celle de la qualité de l’air intérieur (QAI) qui s’est fortement dégradée ces dernières années. Mais difficile de détecter par soi-même cette pollution invisible.
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Acariens, allergènes d’animaux, moisissures, produits chimiques, il y a beaucoup de polluants dans la maison. Tabagisme, ouvertures des fenêtres, choix des produits ménagers et de décoration, activités de bricolage, nos comportements et nos décisions influencent la qualité de l’air de nos maisons. Et, à terme, notre santé.

1ère source de pollution : l’occupant lui-même du fait de mécanismes naturels (respiration) ou de ses diverses activités ou usages (tabagisme, cuisine, douches, sèche-linge, bricolage, bureautique, produits d’entretien, parfums d’intérieur, encens, insecticides, etc…).

La production et l’accumulation permanente de vapeur d’eau a de multiples conséquences, dont l’altération des supports muraux, le développement possible de moisissures et d’acariens.

La quantité d’eau évaporée dans un logement est très importante : environ 8 à 10 kg/jour
Production de vapeur d’eau estimée (g ou Kg) pour un logement de 4 personnes (source CSTB)
Respiration / transpiration
40 à 55 g / h / personne sédentaire
Séchage du linge
2 Kg / lessive
Cuisine
1 à 2 Kg / jour
Bains et douches
0,3 à 0,5 Kg / jour
TOTAL À ÉVACUER :
ENVIRON 8 À 10 Kg / jour
Des mesures simples permettent d’améliorer sa qualité d’air intérieur. Le premier moyen est de limiter l’apport de polluants. Une démarche facilitée depuis le 1er janvier 2012 par l’étiquetage du niveau d’émission en polluants volatiles des produits de construction et de décoration. Essayez donc de privilégier les produits ménagers bio et les recettes naturelles de nos grands-mères. À l’instar du vinaigre blanc et du bicarbonate de sodium pour nettoyer les sols.

Il faut ensuite, et surtout, ventiler pour éliminer les polluants créés par les activités humaines : Faites respirer votre logement.
De l’air !
Bien ventiler
Femmes enceintes et nourissons
Pour vos appareils et produits
Une bonne ventilation consiste à évacuer l’air vicié et apporter de l’air neuf afin de diluer les contaminants et lutter contre l’humidité et les condensations. Une nécessité qui semble incompatible avec les économies d’énergie. Pourtant, les solutions existent. À commencer par la VMC double flux (Ventilation Mécanique Contrôlée). Cette dernière assure, en plus de l’extraction de l’air vicié, l’introduction de l’air neuf en récupérant, pour limiter les déperditions thermiques, les calories de l’air sortant. Le tout, sans ouvrir les fenêtres !

Plus facile à installer en rénovation, la VMC simple flux se préfère hygroréglable. Cela signifie qu’elle s’adapte en fonction du taux d’humidité de la pièce. Elle permet en outre de protéger le bâti en évacuant l’humidité, et en empêchant la condensation et l’apparition de moisissures. Il est recommandé, avec ce système, d’ouvrir les fenêtres 10 minutes par jour pour évacuer les odeurs et les émissions importantes de polluants (ménage, bricolage, tabac…).

La maintenance s’effectue une fois par mois en nettoyant la poussière des entrées d’air et des bouches d’extraction avec un chiffon humide. Le moteur se vérifie quant à lui environ une fois par an, la ventilation doit désormais faire partie de nos préoccupations. Quand la maison respire, nous aussi.