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FOCUS TECHNIQUE

Le dimensionnement d’une PAC Air-Eau ne peut pas se faire comme celle d’une chaudière traditionnelle. La puissance disponible sur la PAC évolue en fonction des données climatiques et contrairement aux besoins de chauffage qui augmentent quand la température extérieure diminue, la puissance disponible, elle, fait exactement le contraire.

Plus il fait bon et moins il y a besoin de chauffage et plus la PAC est capable de nous donner de la puissance.

Dans le dimensionnement il va falloir prendre en compte non seulement les besoins maximum (les déperditions du logement à la température extérieure de base) mais aussi le surplus de puissance lors de la période automnale et printanière ou les besoins de chauffage sont présents avec des températures extérieures où la puissance disponible sera supérieure à la puissance nominale de la PAC.

La température extérieure de base est atteinte quelques heures (voire pas du tout certains hivers) au cours de la saison de chauffe alors qu’une grande partie de celle-ci a lieu avec des températures extérieures supérieures à 10°C (périodes ou la PAC est « très » performante et très puissante).

Un point de fonctionnement de la PAC est primordial pour la longévité et l’efficience de celle-ci, c’est d’éviter au maximum les cours cycles de fonctionnement. C’est pour cette raison qu’il faut à tout prix optimiser le dimensionnement d’une PAC et de son circuit hydraulique de distribution de chaleur. Le fonctionnement Inverter permet de moduler la puissance de la PAC avec un minimum autour de 15% pour les appareils les plus performants. Cela veut donc dire que la PAC va faire des « courts cycles » jusqu’à ce que la puissance minimum du régime Inverter lui permette d’être en adéquation avec les besoins de chauffage du logement. Cette période va concerner les premières semaines de la saison de chauffage et les dernières aussi. Cette période va être celle où notre générateur sera le moins performant et pour laquelle il va falloir prévoir un ballon tampon permettant de garantir un temps de fonctionnement minimum lors de chaque allumage du compresseur.

Chercher à garantir un fonctionnement à 100% thermodynamique à la température extérieure de base va nécessairement engendrer 2 périodes « longues » à l’automne et au printemps de fonctionnement non satisfaisant de la PAC Air – Eau. Il ne faut pas oublier que les périodes très froides sont courtes et la température de base n’est atteinte que de plus en plus rarement. De plus les déperditions sont calculées pour un chauffage à une température homogène dans tout le logement, le foisonnement va faire que nous n’iront que très rarement chercher le maximum des déperditions. Pour finir toutes les PAC du marché sont livrables avec des résistances électriques d’appoint qui permettront de compenser le déficit en puissance aux conditions extrêmes (quelques heures pour les hivers les plus sévères).

À ce titre les recommandations de la profession considèrent que si la PAC Air – Eau Inverter couvre 80% des déperditions en thermodynamique à la température extérieure de base le dimensionnement est correct (le couple PAC + Appoint doit lui couvrir à hauteur de 120%).

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